
Travail et exploitation des enfants
En 2001, les grands acteurs de l’industrie du cacao s’engageaient en signant un protocole contre l’exploitation des enfants. Et pourtant, les producteurs de Kit Kat, Snickers, Mars, M&m’s importent toujours du cacao en provenance de fournisseurs qui emploient des enfants. Les conditions de travail sont dangereuses et pénibles, transport de charges lourdes, exposition à des substances toxiques, travail forcé et absence de paye, menaces physiques. Beaucoup de ces enfants seraient vendus par des trafiquants qui les enlèvent ou les achètent dans des pays voisins de la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, on apprend que les grands constructeurs de voitures électriques recourent au travail des enfants via leurs chaînes d’approvisionnement.
Amnesty International signale que : « Les voitures électriques ne sont probablement pas aussi « propres » que vous le pensez. Les clients doivent savoir que ces voitures vertes sont peut-être polluées par les souffrances des enfants qui travaillent en RDC* ». Les recherches menées par Amnesty International montrent qu’il est fort probable que le cobalt extrait de mines par des enfants soit utilisé dans les batteries de voitures électriques. Le rapport pointe du doigt les entreprises suivantes : General Motors, Renault-Nissan, Tesla, BMW, Fiat-Chrysler.