Sortie Rungis

Il est une heure du matin…. l’internat se réveille, à cette heure les parisiens commencent à se coucher…..

Ils sont courageux nos jeunes de terminale CUISINE et RESTAURANT, mais comme dit le proverbe, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Nous sommes à quelques semaines de Noël, le plus grand « marché alimentaire » du monde nous attend pour une visite inoubliable…..

Pour vous donner un ordre d’idée, quelques chiffres clés:

  • Chiffre d’affaires 8,476 milliards €
  • Nombre d’entreprises 1 183
  • Nombre de salariés 11 774
  • Superficie 234 hectares aménagés
  • Arrivages sur le marché physique 1 478 426 tonnes de produits alimentaires

Après avoir passé une « courte nuit » nous avons traversé Paris sans difficultés et nous sommes arrivés au marché de Rungis vers 3h du matin. A leur stupéfaction, les jeunes ont découvert une ville réveillée où circule professionnels de l’alimentaire et camions de tous genres. Cette première atmosphère nous a réveillés subitement, car la prudence concernant notre circulation devait absolument être appliquée, sinon nos vies auraient été en danger.

Les élèves étaient habillés chaudement, nous avons commencé par le pavillon de la marée car il ferme le premier vers 6h du matin. Là, les élèves on découvert un immense bâtiment à  3° au était entreposé : lotte, turbot, barbue, cabillaud, merlu, sole, thon, espadon, oursins, langoustines, gambas, coquilles saint Jacques. Nous avons eu aussi la chance de voir des petits requins et un espadon entier (voir photos).
Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le pavillon de la viande, où les élèves ont découvert carcasses et grosses pièces de bœuf, veau, agneau et porcs. Les élèves ont pu découvrir que le marché était alimenté aussi en viande halal et autres. Ce spectacle dévoilé dans une atmosphère à 4° a permis aux élèves de digérer rapidement les quelques gâteaux avalés lors du transport.

Nous avons poursuivi la visite au pavillon des abats où nous avons découvert foies, estomacs, poumons, cœurs, cervelles, tête, langues et autres abats, car en France rien ne se jette et tout se mange.

 

Nous avons continué la visite par le pavillon des volailles où nous avons aperçu poulardes, chapons, gibiers, foie gras et tout ce qui tourne autour des volailles et des lapins. Nous avons eu la chance de découvrir les premiers produits festifs qui seront sur les tables de fin d’année.

 

Il est 5 heures du mat et ils ont des frissons et claquent des dents…… alors nous décidons de faire une petite pause. On rentre dans un café « blindé de monde » et les élèves s’écroulent sur une table parmi les travailleurs acharnés de Rungis qui attaquent déjà le saucisson et le petit blanc. Nous on se contente d’un bon café ou d’un chocolat avec un croissant.

Après s’être bien réchauffé les pieds et les mains, nous décidons d’aller visiter un des pavillons des fruits et légumes. Là, nous découvrons tous les fruits et les légumes inimaginables, tel que des fruits exotiques de toutes sortes, des cerises du Chili, des fraises d’Israël et des légumes que je ne connaissais même pas moi même. C’était impressionnant de voir toutes ces variétés.

Pour terminer on a essayé de trouver le pavillon des fromages, mais en vain, alors nous sommes allés au pavillon des fleurs. On découvre de magnifiques fleurs coupées venants tout droit de Hollande pour la plupart ainsi que quelques décorations de Noël.

 

Le retour s’effectue vers 8h30, l’heure où tout le monde part travailler. Nos élèves eux, se sont endormis sagement dans les véhicules et n’ont pas vu Paris s’éveiller. Après une heure et quart de transport, nous sommes arrivés à l’EREA où un bon petit déjeuner nous attendait.

Mais où est passé notre éducateur principal qui nous accompagnait ?

Il est arrivé vers 10h45 après avoir pris un long raccourci….

Fin de l’aventure Rungis.

C’était passionnant et je ne me lasserai jamais de voir ce fleuron de la gastronomie française en pleine action…….

Merci aux élèves pour leur courage et leur sagesse ainsi qu’aux accompagnateurs pour cette sortie très matinale.

A l’année prochaine j’espère….

 

M. Delavallade